12 ans d'indépendance, Stay Rude !
Plus de dix ans depuis la sortie de "Qui Ska ?" ("le Piou-Piou", "I wanna be"...), quatre albums vendus à plus de 30000 exs., la participation à de nombreuses compilations ("Frenchy Reggae Party", "Génération Scène", "Pas vu à la tv", "Hexagone Riddim", "International Reggae Martxa "...etc.), environ 1000 concerts depuis 1998 aux quatre coins de l'Hexagone, mais aussi en Belgique, Suisse, Maroc, Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, Espagne (continentale + Baléares), Outremers: la Réunion, Mayotte,... Du Melkweg (Amsterdam) à l'Apolo (Barcelone) du Batofou, Manapany Surf Festival (la Réunion) au New-Morning, Elysée Montmartre (Paris) en passant par le Dour Festival, le Botanique (Belgique), le Summerjam (Allemagne), Jazz in Marciac ...
Autant d'occasions de partager la scène avec de nombreux artistes parmi lesquels : The Skatalites, The Wailers, The Congos, Toots and The Maytals, The Selecters, Ernest Ranglin, Desmond Dekker, Kusturica et le no smoking orchestra, Max Roméo, U-Roy, Ken Boothe, Massilia Sound System, Alton Ellis, Raoul Petite, Dawn Penn, Tryo, Mickey3D, Jim Murple, Bertignac etc... C'est ainsi qu'en 2001, les 100 Grammes rencontrent Laurel Aitken "the Godfather of Ska" (we miss him, Mr Rude Boy !) qu'ils accompagneront lors d'une quarantaine de concerts.
En 1999, les 100 grammes de têtes de Perpignan (Catalunya) enregistrent leur premier album "Qui Ska ?" (sorti en 2000 chez Crash Disques/PIAS) et sont dés lors considérés comme un groupe phare de la scène ska, reggae en France et de la mouvance alternative en produisant eux-même leurs albums et en cultivant leur indépendance.
2002 voit la sortie de "Tit'Jamaïque", album dans lequel ska et reggae 60's se marient souplement au jazz (be-bop, New Orleans, swing manouche...), aux musiques latines (bossa, salsa) ou méditerranéennes (reprise d'une musique traditionnelle Catalane La Santa Espina...). Un cap a été franchi, tant en terme de recherche que d'écriture ou de mise en place, sans que le son "à l'ancienne" si caractéristique des 100 G., à la fois proche du live et de l'acoustique, y ait perdu pour autant.
Parallèlement ces "ambianceurs" continuent d'arpenter les routes, cultivant la chaleur, la simplicité, le sens de la communication avec l'auditoire et le penchant pour l'improvisation sur scène. "…ces inconditionnels de la fête provoquent dès leur entrée une fusion électrique avec le public…". Imprégnés par la musique jamaïcaine, ils ont su conserver l'esprit des origines tout en développant leur propre style avec des textes (en français, espagnol ou anglais.) parfois engagés, parfois ludiques.
C'est ainsi, au fil des rencontres, que née l'idée de leur ‘concept’ album sorti en 2003 "Trafic d'influences" dans lequel ils partagent leurs vibrations musicales avec de nombreux comparses tel que Cedric "IM" Brooks des Skatalites, Gari et Jamilson des Massilia Sound System, Pascal Comelade, Manu et Ben des Kargol's, Llugs de la Caravane Passe, La Cobla Combo Gili, Ti Mike de Mister Gang et bien d'autres …! Un nombre égale de compositions et de reprises constitue les 12 titres de cet album enregistré avec le studio mobile 71, prototype même de la musique sans contrainte, à la "Roots", bref, en liberté !!!
En 2006, ils retournent en studio et enregistrent leur quatriemel album Reload !, 14 nouvelles compositions dans le plus pur style 100 grammes de têtes. Propulsés par une section de cuivres et des claviers toujours aussi présents, ainsi qu'un nouveau batteur, ses 15 titres offrent la carte épicée qui est le secret de la maison : ska et reggae des origines, mêlés de jazz, chanson et musiques du monde, qui n'hésitent plus à s'aventurer en direction du dub, de la jungle, de l'électro-jazz ou de la soul 60's.Toutes les cordes de l'arc-en-ciel musical des perpignanais sont utilisées, en parfait "tribute to Black music", de la veine sixties de "Play It Cool" au ska plus rock de "Pilules", en passant par le reggae 70's de "But why ?". Pour la chanson, on citera "Gino" et "Chihuahua" (mélodie douce-amère et spleenesque, aux accents proches de Salvador). Parmi de multiples mélanges, "Good Impression" (reprise de Coltrane) juxtapose, de façon assez classique pour le groupe, clin d'oeil shaftesque (soul-funk 70's) et ska-jazz, tandis que "Manapany", inspiré de leurs concerts à la Réunion, lance un métissage inédit, le skaloya, hybride de ska et de maloya. La dernière tournée du groupe sur l'île a d'ailleurs été l'occasion de réaliser un clip de ce titre, qui figure en bonus-vidéo de l'album. "Destructure Dub" ou "Panic" illustrent l'attrait des 100 G. pour le dub et les bidouillages sonores, rappelant les expérimentations du précédent CD. L'autre collaboration notable de cet album est la présence du Big Band du Grand Orchestre de Jazz du Conservatoire de Perpignan, soit 16 cuivres en tout, sur 3 titres, en particulier "Embouteillage", un instrumental superbe. "Reload !", c'est le cri lancé par le MC d'un sound-system pour que son opérateur (selecter) interrompe un titre joué et le relance. Par extension, les chanteurs de reggae l'utilisent aussi vis-à-vis des backing bands. C'est une manière efficace de capter l'attention du public, remettre la pression et renvoyer la sauce. Voilà qui s'applique fort bien au quatrieme opus des 100 G., retour aux sources, puisqu'il cumule les différents styles abordés par le groupe, et renouvellement dans la continuité puisque son ouverture musicale s'accroît encore.
Tout en poursuivant leur périple musical dans les salles et festivals nationaux et internationaux Les 100 g. enregistrent, en 2008, un 5 titres : En Catala, quatre compositions en catalan et une reprise d'une musique traditionnelle Catalane: La Santa Espina, version 100 Grammes de Têtes !
DEBUT 2009, les 100 grammes enregistrent au studio Record It (www.recordit.fr) à Perpignan. Ils preparent leur 5eme album qui sortira au Printemps 2010 !!!
100 Grammes de Têtes, du bonheur à la tonne !
Reload ! (Crash Disques CD78 / PIAS) - "Trafic d"Influences" (Crash Disques CD54 / PIAS) - "Tit' Jamaïque" (Crash Disques CD 39 / PIAS) - "Qui Ska ?" (Crash Disques CD 28 / PIAS)
La PRESSE en PARLE ...!!!... :
"...Des groupes comme les 100 Grammes de têtes (Perpignan, Catalogne) ont atteint un tel niveau que, nostalgie mise à part, ils risquent bientôt d'éclipser leurs ainés jamaïcains."
LIBERATION (Hélène LEE)
"...Les 100 Grammes jouissent d’une bonne réputation, ils cultivent simultanément la tradition jamaïcaine, comme l’a témoigné leur tournée avec Laurel Aitken et l’ouverture dans de multiples directions (dub, salsa, jazz, world...) qui donne de l’ampleur et de la personnalité à leur mixture métissée et cuivrée. Le résultat est frais, tonique, résolument dansant et fondamentalement fun : la récolte musicale tient les promesses du nom du groupe."
ROCK’N’FOLK (H.M)
"...Ce groupe n’est assurément pas un groupe «festif» de base mais une formation trés au fait de ces racines qui nous proposent un petit tour du monde musical. Tous les chemins empruntés lors de ce périple en 14 haltes mènent à une conclusion sans demi mesure: voici bien le meilleur album des 100 Grammes, qui n’ont pas fini de nous étonner. Un superbe disque estival pour toute l’année."
RAGGA (Ever Rey D)
"... Car la qualité est indéniablement présente: entre ska et reggae 60s et metissages divers (salsa, bossa..), nos petites têtes francaises nous emménent en voyage à moindre frais et sans décalage horaire. Alors on persiste, les 100 Grammes sont aussi bons sur album que sur scène. Un vrai plaisir."
COMPACT (CD'O)
"... Enregistré à la maison, ce disque nous fascine et envôute à plus d'un titre. On aime les 100 grammes pour leur mélange de groove et de reggae comme une véritable machine à danser, mais aussi pour leurs airs répétitifs et leurs ambiances tropicales."
GUITAR PART (J-c MARY)
"Il n’est pourtant pas nécessaire de s’oxygéner à coups de 3 feuilles pour apprécier le Ska des ces musiciens rodés à l’art de la scène pour l’avoir partagée avec de grands noms du genre..."
ROCK’N’FOLK
"...Les 100 g. sont l’un des meilleurs groupe de ska français. Leurs cuivres, en particulier, portent la marque du jazz dont ils sont issus, tout comme l’était les Skatalites. Rythmes fins et complexes, mais pourtant groovy, solos chargés d’âme, sens du jeu entre les musiciens, en bref, un bonheur sur scène (...) avec les Têtes nous retrouvons la vraie inspiration, le vrai plaisir de jouer du Kingston des années 60."
LIBERATION (Hélène LEE)